DANS le strict respect des échéances politiques et constitutionnelles, la Tunisie vient de vivre un autre rendez-vous crucial avec la tenue de l’élection présidentielle dans les délais prévus et fixés, en dépit de certaines allégations mettant en doute l’échéance du 6 octobre 2024.
Outre l’aspect purement organisationnel, l’Etat tunisien a prouvé, une fois de plus, qu’il se respecte, respecte son peuple et respecte ses institutions, malgré les mises en doute lancées ici et là, et qui se sont révélées sans le moindre fondement, alors que les parties tendancieuses n’ont pas désarmé jusqu’au dernier moment.
L’autre événement ayant marqué la scène politicosociale et l’opinion publique, c’est sans conteste le résultat du scrutin ayant consacré la victoire éclatante du Président de la République, Kaïs Saïed, avec un score supérieur à celui obtenu en 2019, démontrant qu’il n’a rien perdu de son aura, plus précisément de la confiance dont il bénéficie depuis cinq ans, plus particulièrement après son action courageuse et salvatrice du 25 juillet 2021.
Ainsi, après une période consacrée, entre autres, à la lutte contre la corruption et à l’assainissement de l’administration et de la magistrature, les efforts, lors de la prochaine étape, devraient-ils permettre de passer à un palier supérieur, dont notamment la construction en vue de réaliser le développement durable et global; l’objectif fi nal étant d’améliorer la qualité de vie des citoyens où qu’ils se trouvent.
C’est dire qu’il faut retrousser les manches pour mettre en pratique les attentes et les aspirations des Tunisiennes et des Tunisiens, en vue d’un futur prospère aux divers niveaux économique, politique, social et fi nancier.
D’ailleurs, les manifestations de liesse et d’allégresse, des Tunisiens sortis spontanément dans la rue, dans une ambiance de fusion entre le Président et le peuple, constituent un signe clair du soutien qui lui est accordé par les Tunisiens, afi n de poursuivre la mission entamée il y a cinq ans, sachant que le meilleur catalyseur pour aller de l’avant est ce climat de confi ance entre le pouvoir et la base.
On ne peut passer sans mettre en avant le travail minutieux et colossal accompli par l’Instance supérieure indépendante des élections, pour être prête dans quatre échéances majeures, afi n de parachever la mise en place des diverses institutions.
En tout état de cause, et une fois les formalités d’usage accomplies, pour ce qui est des éventuels recours, le peuple et le Président plébiscité sont appelés à avancer main dans la main sur la voie d’un futur toujours meilleur.